Rapport de la 1ère expédition Anou Iffliss 2009

Mercredi 21 octobre 2009 :

Au départ une pluie légère nous a accompagné de la garde du train de Constantine vers la Bouira pour ensuite prendre la route direction Tikdjda en passant par le plateau de Hizerr avec son petit village, ainsi que le village traditionnel de la Grande Kabylie (Slim).Le train d’Annaba – Alger a pris du retard de presque une heures, que nous avons Abdelouahab et moi su exploitait à mettre les dernières retouches de notre expédition.

En effet cette expédition vient à la suite de deux autres expéditions planifiées par le groupe GRIMP 10 de la protection civile de Bouira (section sauvetage et secours en haute montagne) en collaboration avec Belaoud Mohamed ex-membre et président de l’association de spéléologies de Boufarik et Atia Redha membre de l’association spéléologique de Béjaïa pour la redécouverte des gouffres et grottes du massif du Djurdjura et pour le regroupement des spéléologues algériens restait actif à cette belle discipline sans oublier l’aventure et la découverte spéléologique.

Malheureusement pour moi les deux premières expéditions je n’ai pas pu participer avec mes amis. Et c’est ce qui m’a motivé et poussé à ne pas rater cette dernière, et surtout la rencontre avec mes camarades que je n’ai pas vue depuis 1994 pour Moh et depuis 1989 pour Ridha.

Notre arrivée à la gare était précédée d’une heure avant l’arrivée du train qui a été prévu pour 22,10, pour prendre des billets et pour ne pas le rater (le train), le billet de train départ Constantine Bouira en deuxième classe assise était de 695 dinars, à son arrivée le train était bien organisé au niveau sécurité.

Jeudi 22 octobre 2009 :

Nous arrivâmes à la garde Bouira vers 5,20 du matin, dès notre arrivée Abdelouahab a disparu soudainement, en effet il a plié bagage vite fait direction la cafétéria qui se trouve en face de la gare sans attendre (Abdelouahab Kara Ali et le représentant de l’association écologique el « MABDOUE » de la commune de d’Iben Ziade) wilaya de Constantine est un très grand fane du café. Nous prîmes le petit déjeuner dans la cafétéria (Mumusse) de Da Saïd qui nous a bien accueillis et aidé à nous rendre Ver Tikdjda facilement grâce à l’un de ses employés Houari Boumediene du nom de notre ex-président de la république, et qui nous a accompagné et montré le chemin jusqu’au branchement de la route où nous pourraient prendre un taxi vers Tikdjda, mais la générosité de ce dernier ne resta pas là, il a même abordé son cousin lui demandant de nous amener directement à notre destination, non sans chignon d’abord il demanda une grosse somme pour nous amener, après des négociations nous avons pu baisser le prix de 900 dinars à 600 dinars seulement grâce aussi à la demande de son cousin Boumediene, après avoir acheté le pain pour le camp nous prime la direction de la montagne dans la J5 de Ali cousin de Houari.

À travers la route j’ai évoqué quelques souvenirs que j’avais de la région, sa culture ses oliviers son huile d’olive, sur ces maisons traditionnelles sur les caractéristiques des figuiers des Indes du Djurdjura avec ses épines longues hors normes, sur les belles vues naturelles que la région possède sans oublier de leur donne nos renseignements pour nous contacter, nos accompagnateurs n’ont pas manqué de nous donner les noms des régions lointaines comme le nom du nouveau barrage magnifique sur l’Oued D’AOUSS qui s’appelle (barrage Samess).

Avant notre arrivée à Tikdjda de quelques centaines de mètres ay yay yay quel désastre non seulement beaucoup de pollution causée par les pique-niqueurs sur la route mais aussi toute la forêt ou presque du cèdre de l’atlas a disparu par le feu, quelle catastrophe du cèdre de l’atlas plusieurs fois centenaire qui a su s’adapter à travers le temps et les âges, a été bruler anéantis par l’homme, mais quelle catastrophe ce qui ont connu la forêt le disent qu’il ne reste qu’une petite parcelle de la vieille forêt naturelle (ce que le colonialisme a épargné nos enfants l’ont détruits).

Tout une forêt a disparu

Après nous avoir conduit jusqu’à la sortie de Tikdjda nos amis pris congé et rentrèrent à Bouira en se fixant rendez-vous au même endroit dans trois jours, une brève halte et nous prime sacs sur le dos direction le camp de base à 1840 m d’altitude sur la face sud du mont Akouker près du col d’air (agnou lahoua) et plus précisément dans une deuxième baraque de télésiège abandonné, en chemin j’ai essayé d’appeler Ridha en vain le champ du réseau Nedjma inexistant ici heureusement qu’Abdelouahab m’a prêté son téléphone qui marche avec le réseau Djezzy et qui m’a permis de contacter mon amie pour confirmer le lieu de la rencontre et lui dire qu’on est arrivé à Tikdjda, alors il m’a suggéré de faire de l’auto-stop que j’ai refusé bien sûr.

Je voulais marcher pour admirer les beaux paysages, en route je voyais la joie sortir des yeux de mon accompagnateur (je vais te prendre en photo. Là, fait moi une photo, regarde ce cèdre, quel beau paysage, (on dirait un adolescent devant son idole en dirait pas un bonhomme de 59 ans). D’ailleurs c’est ce qui m’a dit Houari en me faisant la remarque à Bouira quand on faisait route vers l’intersection à la recherche du transport qui nous amène à Tikdjda en traversant la ville.

Salamandre tachetée écrasé sur la route

À mi-chemin du lieu de contact avant la source j’ai remarqué quelques traces de la faune qui vive dans le parc, comme la crotte du singe magot le guano du grand corbeau ainsi que des épluchures de la nourriture d’autre animaux sauvages, même qu’on a trouvé plusieurs amphibiens et limasses malheureusement à travers la route j’ai aperçu un lézard ocellé écrasé ainsi que plusieurs limaces et escargots et même une salamandre tachetée (Jaune et noir) écrasé par des véhicules qui traversent le parc à travers la route nationale 33 Bouira Tizi-Ouzou, arrivé à la source en a pu se désaltérer et se laver avec la bonne eau naturelle qui coule des hauteurs de Rass Timédouine en chemin j’ai demandé à Abdelouahab de me prendre en photo dès que j’arrive au camp de base en train de prendre mon ami Moh dans mes bras, à peine terminé j’ai aperçu une silhouette qui nous attendait près de la première baraque du télésiège abandonné, en regardant bien : c’est Moh oui c’est bien Moh.

Avec un chèche sur la tête une veste en cuir des sapeurs-pompiers ! C’est tout lui ça l’important c’est avoir chaud, après une rencontre est une embrassade immortalisée par une photo et un questionnaire de part et d’autre sur la santé la famille, nous prîmes le chemin vers les hauteurs de l’Akoukerr à travers une piste abrupte pour la deuxième baraque de télésiège où se trouve le camp de base en chemin Axesse Amour un des membres du groupe GRIMP 10 nous attendaient pour nous aider à porter les sacs à dos et le bois qu’on a ramassé en route pour le feu de camp. Le sac à dos d’Abdelouahab était rempli à ras bord de provision pour l’expédition et il le faisait souffrir. Dès notre arrivée au camp de base l’accueil était chaleureux par Azoune  Lounes l’officier du groupe GRIMP 10 ainsi que Da Issa le berger fonceur et infatigable lamé de mon ami Moh du village Thimeghrass village qui se trouve au pied du versant nord de l’Akoukerr avec son indispensable âne le 4×4 de cette partie très accidenté ce dernier à joué un rôle très important dans le transport du lourd matériel et de l’eau nécessaire pour l’expédition, ce chaleureux accueil nous a fait oublier le froid qui règne dans ces hauteurs.

La pluie et les forts vents et l’épaisse brume qui n’ont pas cessé depuis hier, ont contribué à la baisse de la température, au camp nous amis nous ont aidés à nous installer, en leurs à donner les provisions apportées et nous avons pris le déjeuner, chacun ce qu’il a trouvé à portée de main, face au froid qui Régnier nous avons concocté une boisson de gingembre avec le camping-gaz et le briquet que j’ai apportés avec moi une chance pour nous parce que toute l’équipe (nos hauts) étaient tous trompés de la tête aux pieds mêmes leurs vêtements de réserve, ainsi Abdelouahab a dû se séparer de son journal qu’il a apporté avec lui pour le lire au campe, en vue allumer le feu.

Le feu de camp a difficilement pris à cause du bois mouillé qu’on a ramené en chemin trompé par la pluie face à ce dilemme en a dû avoir recours aux fumiers trouvés en grande quantité dans la baraque de télésiège abandonné où nous avons établi notre camp. et pour cause, en effet cette baraque sert d’abri pour les bovins des bergers des villages d’en bas ;

La fumer de Da Issa

Ce feu allumé à l’intérieur de cet abri de fortune avec de nombreuses ouvertures (une ouverture qui servait d’entrer sa porte et deux autres qui servaient de fenêtres son carreau ni charpente ainsi qu’une autre ouverture dans le plafond qui je pense servait de cheminée), nous a beaucoup perturbé par l’intensité de la fumer dégager par le combustible humide, ce feu sous la responsabilité de Da Issa alors nous l’avons appelé la fumer de Issa.

Bref nous avons été enfumées par le fumier.

Dans notre acharnement à allumer un feu, Ridha nous a appelé par téléphone pour prévenir de son arrivée avec le reste du matériel au niveau de la première baraque et qu’il est en train de nous attendre pour l’aider à remonter.

Ouf enfin une excuse pour filer de cette fumée accablante.

Axesse ou (Texas) comme il aime qu’on l’appelle et moi décidâmes de descendre et de filer si j’ose dire, en descente j’ai aperçu un couple de bartavelle qui se cachait dans les roches et qui se sont enfouies à notre approche, a Ridha j’ai réservé le même accueil que Moh, après un bref Salam et un court bavardage sur notre santé, nous prime le chemin inverse avec l’équipement et les quitte du matériel amené par Ridha, sur le chemin de route en a ramassé encore du bois humide malheureusement il n’y a que ça.

Arrivé au camp nous trouvâmes le feu qui a bien pris et nos amis ont pu sécher leurs habits,

(Les malheureux) ; quand je pense qu’ils ont passé la nuit dernière avec.

Dans la précipitation d’allumer le feu en a exigé de le placer dans le bon endroit, a même le mur, ce feu nous a gênés dans l’installation du bivouac comme il avait été sous la responsabilité de Da Issa ce dernier prit l’initiative de les déplacer vers le coin le plus airée. (et rebelote pour la fumer), tout le monde toussé et éternué, notre nez collé nos yeux pleurent moi je me suis échappé je n’ai pas pu résister, quand le feu a bien repris et la fumée s’est dissipée nos amis de GREMP 10 ont eu l’idée d’installer la grande tente à l’intérieur de l’abri de fortune, et les petites tentes à l’extérieur, à la tombée de la nuit Da Ouali (le dinosaure appelé comme ça par respect à son ancienneté dans l’escalade) nous a rejoints d’Alger tous trompés par la pluie, apprêt qu’il s’est changé en a fait les rencontres.

Da O-Ali et le vice-président de la fédération Algérienne de ski et sport de montagne, apprêt que nous somme bien installés dans la grande tente Ridha s’est mis aux fourneaux et nous a mijoté une bonne soupe aux poissons déshydratait knorr qui nous a réchauffés, un bref dialogue pour le programme de domaine qui consiste à remonter le matériel jusqu’à Race Timédouine où se trouve le gouffre de l’Anou Ifflis (dite-le gouffre du léopard) objectif installation d’un deuxième campe et divisé le groupe en deux petites équipes bien maniables et bien fonctionnelles, et distribuer les tâches de travail de chaque équipe ainsi la première équipe qui est composé de Ridha Khair-Eddine Axesse et moi s’est vu attribuer la tâche de descendre jusqu’au p27 -250 m. Là où se trouvent les premières taches de léopard et prendre des photos numériques et de laisser le matériel sur place pour la deuxième équipe qui est composé de Mohamed, Lounes, et Toudert et qui s’est vu distribuer la tache de poursuivre la descente et l’équipement du puits jusqu’à la fin des cordages et remonter pour une prochaine expédition, sur ce programme est un peu de rigolade et de blagues de part et d’autre nous entamons l’extinction des feux et nous dormîmes dans la grande tente à l’intérieur de la baraque qui a été malmené par les vents très violents de cette nuit, Moh et Da Issa dormit sous une tente canadienne à l’extérieur, Ridha a dormi lui aussi seul à l’extérieur sous une autre petite tente ainsi que Khair-Eddine et Toudert dans une troisième tente.

Durant la nuit nôtre tente est tombée parce qu’elle n’était pas bien posée et attachée à des sardines mais seulement mise serrée aux parois de l’abri, et grâce au courage d’Axesse qui est sortie de son sac de couchage tous chaud dans le froid glacial de la nuit pour le mettre en place aider par Abdelouahab qui tremblait de froid. Quel courage. On n’ose même pas faire pipi.

Vendredi 23 octobre 2009 :

Réveillez par Ridha à 7,15 du matin, le réveil était difficile, avec un peu de désœuvrement et de blagues sur ce qui s’est passé cette nuit, Ridha l’infatigable prépara le déjeuner avec le camping-gaz et prit des photos de nous enfouies sous les sacs de couchage, après avoir pris le petit déjeuner (lait, café, pain, beurre, confiture) un petit déjeuner des rois dans ces conditions est quelques réchauffements et toilettage pour tout le monde une brève remémoration du programme Da Issa voulait entrer chez lui à Thimeghrass alors nous lui avons proposé de prendre des photos-souvenirs de lui et de son 4×4. 

Ensuite la première équipe prend le chemin vers le gouffre aidé par Lounes et Toudert et Abdelouahab en accompagnateur. Moh accompagna son ami Da issa jusqu’à Aswel, Da Ouali et rester au campe pour l’aménager.

Arrivé à rase Timédouine où se trouve l’Anou Iffliss après une remontée de 2,00h très difficile alourdi par le poids du matériel. Plusieurs haltes pour se reposer. Et la haute altitude (2160 m) fatigante dont nous n’étions pas à climatiser.

Nous enfilâmes nos équipements et au moment de la descente dans le puits à l’embouchure du p21 nous avons rencontré un grand problème le gouffre est obstrué par une gros roche, la neige et les pluies de ces dernières années ont joué leur rôle bien comme il faut, bien qu’on ait essuyé de la dégager rien na faire décidément l’Ifflis ne veut pas se donner cette fois-ci, que cela ne gêne, pas de raison d’abandonner l’expédition notre officier était en colère, beaucoup d’efforts et de temps perdu à dégager le gouffre pour rien, et c’est là que Ridha a eu l’idée d’orienter l’expédition vers un deuxième gouffre qu’il a découvert récemment mais l’idée n’enchante guère, cela nous aura demandé encore plus d’efforts et plus de temps, parce que c’est un nouveau gouffre vierge inexplorée, et ce n’était pas le but de l’expédition (la découverte), alors il suggéra le gouffre  Anou Achera limon (ce qui veut dire les 10 citrons) d’une profondeur de – 223 m et il reste à découvrir, OK ! L’expédition s’est dirigée vers ce gouffre non loin au versant sud de la crête qui départage les wilayas de Tizi Ouzou et de Bouira, arrivé au sommet de la crête de race Timédouine de fortes ventes glacial nous a frappé, moi j’étais gêné dans ma marche à cause du harnais (cuissard) trop petit que je n’est pas enlevée, Ridha prit toujours la tête les deux membres du GRIMP 10 supervisés, Lounes et Abdelouahab semblait à l’aise comme des poissons dans l’eau.

Un petit chemin mais qui nous a semblé long des descentes et des remontées parfois semblant a de l’escalade, à travers les crevasses profondes et les plantes de fougères et de genévrier dans ses branches frappées par de continuels vents tapisser le sol des roches calcareuses si tranchant comme de fines lames de rasoir, à l’arrivée au gouffre tout était déjà prêt et il n’a fallu que le nettoyage des spits à l’aide d’un taraud,( c’est spits était déjà installé par d’autres explorateurs avant nous).

Nos amarrages installés, nous accompagnateur prit le chemin de retour au camp de peur que la brume s’épaissit et les prend au piège, nous laissons derrière eux en train d’entamer la descente, c’est Ridha qui descendit le premier suivi par les deux membres du GRIMP 10 et c’est moi qui clôturai la descente. En entamant la descente mon cœur serré battait de joie une foi arriver à mi-chemin la sensation était vraiment forte.

(L’attaque de ce gouffre débute par une étroiture s’ouvrant sur un puits incliné d’une vingtaine de mètres. Au fur et à mesure de l’incursion, des lames tranchantes à éviter apparaissent.     

Un intéressant et beau phénomène d’érosion. Arrivés sur le plancher, de gros rochers éboulés sollicitent les paires de bottes le long d’un parcours pentu, entrecoupé de deux passages verticaux nécessitant le cordage. La couleur blanche prédomine dans cette cavité qui s’évase pour lever le rideau sur une salle de 30 m de long sur 15 m de large et une hauteur d’une trentaine de mètres. La voûte est transpercée par un puits deuxième entré. Des gouttelettes d’eau arrosent ce vide. Le spectacle est vite fixé par des prises de vues photographiques. Trois flashs synchronisés se déclenchent.

Un modeste cours d’eau s’enfonce au point le plus bas d’où remonte un fort courant d’air. La suite se négocie par un passage jaune très rétréci, que les frottements des combinaisons des spéléos ont poli. Découverte dans les années 1970, cette cavité appelée D1 a cadenassé ce passage étroit jusqu’à l’été 1983 où il fut désobstrué. Plus loin, s’annonce un puits de 100 m surnommé le «tire-bouchon». Par une série d’autres dénivelées on atterrit à la côte – 217 m, dans une salle encore plus vaste dite «Gargantua». Comme la précédente, elle est jonchée d’éboulis. Ce trou n’en finit pas. Il est plus profond que l’Anou inker Temda. Le puits de «L’Horloge» et celui du «Corail» l’enfoncent déjà à – 300 m. Un boyau révèle une belle fresque minéralisée. Les étroitures sont interminables. D’ailleurs, l’une d’elles ferme l’Anou Achera Limon a – 323 m. Mais les traces du méandre zigzagant, sculpté par les eaux en furie, apparaissent dès le «tire-bouchon» pour ne plus disparaître. Ce gouffre très sportif a toutes les possibilités d’aller encore plus bas. Seuls les explorateurs téméraires pourront trouver sa suite. Comme récompense, ils fouleront des terres vierges où aucun être humain n’a mis les pieds.)*

Après avoir pris le déjeuner nous entament la remontée cette fois-ci c’est nos deux amis du GRIMP 10 qui montent en premiers suivis par mois est Ridha en dernier pour désinstaller les amarrages, sortie du gouffre la nuit était déjà tombée il y a fort longtemps il nous a fallu remonter le petit bout de chemin très accentué très accidenté du versant sud au versant nord de race Timédouine à une altitude de 2300 m guider par le peu de lumière procurée par les lampes frontales (LED) dans un silence brisé parfois de coup de vent frappant nos visages et nos combinaisons de spéléo à bâche PVC laissant derrière nous notre lourd matériel pour le récupérer le lendemain.

Au camp où nos amis nous attendaient en faisant des signes lumineux de loin pour nous guider et montrer le chemin du camp, une bonne soupe de lentilles chaude nous attendait pour nous réchauffer. Un bref repos et nous présentâmes le rapport complet de cette excursion, fatigué nos corps et nos esprits demandés le sommeil malgré nous.

Samedi 24 octobre 2009 :

Vu la tournure que l’expédition a pris tout le programme à changer petit déjeunait et une remontait vers le léopard pour constat sauf pour deux éléments du GREMP 10 qui sont restés pour plier le camp. Arrivés au Léotard le constat et faits et la programmation d’une deuxième expédition dans les plus proches délais pour le désobstruer, direction ensuite l’Anou Achera limon pour récupérer le matériel resté auparavant, à travers une brume épaisse dans le versant sud et un violent vent froid dans le versant nord de race Timédouine en passant devant le D1 et une multitude de plantes et d’arbre identifiable et non identifiables qu’on aurait aimé qu’un responsable du parc national du Djurdjura nous aurait accompagné pour nous aider (des dires de Abdelouahab).

Au retour au compte tout le monde était prêt à partir Ridha a pris l’auto-stop pour entrer à Béjaïa, le groupe GREMP 10 attendait le véhicule pour ramener le matériel et l’équipe à la caserne, Moh est resté avec eux pour ensuite entrer à Alger avec Da Ouali à travers Thimeghrass, Abdelouahab et moi nous descendîmes à Tikdjda au lieu du rendez-vous avec Boumediene et son cousin qui nous amena à Bouira où nous prime le train de nuit pour Constantine, laissant derrière nous cette majestueuse chaîne montagneuse en espérant de la revoir.

NB /mes remerciements à Da Saïd, propriétaire et gérant de la cafétéria Mumusse, en face de la gare SNTF de Bouira qui nous a permis de nous reposer dans son établissement à notre arrivée de bonheur et lors de notre départ en attendant le train de nuit et à Houari Boumediene l’un de ses personnels pour son aide dans notre déplacement à Tikdjda et retour sur Bouira, ainsi qu’aux équipes de GRIMP 10 de Bouira, le club de spéléologie de Béjaïa, FAESM, aux habitons de Thimeghrass chacun par son nom pour leur collaboration et leur dévouement pour la réussite de cette merveilleuse expédition.

                                                                                                                                         Merci

Article écrit est rédigé par Djeghim Chaouki le 25 octobre 2009

( )*paragraphe écrit par M. BELAOUD Mohamed

Photos de : Djeghim Chaouki

                   Ridha Atïa

                   Abdelouahab Kara Ali

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *