Jouer au touriste dans sa ville

Urbex à Constantine

Seddik Bouhbila et Ahmed Djeghim entrain de se remémorer l’histoire de ce lieu grandiose à Constantine.

Sortie : plaisir

Nombre de participants : trois

Noms : Chaouki Djeghim, Seddik Rick Bouhbila, Ahmed Djeghim.

Lieu : Constantine

Temps : 2 heures ½

Difficulté : très dangereuse. Date : 28/07/2021

Cette activité méconnue en Algérie par la plupart des jeunes aventuriers vient de s’ajouter au dictionnaire du club SCC25.

Désormais comme la Via ferrata introduite à cette ville par le spéléo club de Constantine elle sera partie intégrante de ces activités prochaine.

Aujourd’hui journée à part, longtemps reporter par nous à cause de sa dangerosité l’urbex activité très liée à l’escalade et au parcours s’est imposé à nous et nous a offert une visite d’un lieu très connu par les Constantinois que nous n’allons pas divulguer pour respecter le “code” de conduite de l’urbex.

Juste on peut dire que ce lieu inauguré en 1934 pour être fermé 30 ans après faisait le bonheur de certaines personnes à rejoindre un certain lieu, malheureusement abandonné depuis les années 1970. En 2014 ce lieu et sortie de l’anonymat, alors que la ville a été choisie capitale de la culture arabe pour l’année 2015 et a fait l’objet d’une expertise en vue de sa réouverture mais depuis, les Constantinois n’ont rien vu venir. Le projet est vite tombé aux oubliettes.

Monter tout en haut en suit descendre on prenant toutes les consignes de sécurité, visiter s’aventurer dans ce lieu interdit et difficile d’accès : voilà ce qu’on a fait. L’urbex ; un terme de l’abréviation exploration urbaine, une activité qui a pris beaucoup d’importance ces dernières années au monde.

Ce lieu abandonné à Constantine nous a attirés par curiosité. Nous savions que nous ne trouverons rien et d’ailleurs nous ne cherchons rien juste étancher notre curiosité, les 700 et quelques marches d’escalier, la cabine, la salle des machines. La rampe les barres fixes de fer en H rouille, la poussière et la fiente de pigeon partout, le rocher avec les traces du marteau-piqueur qui témoigne de la qualification de cet ouvrage unique au monde en son temps, nous donne l’impression de fin du monde. On a l’impression comme si le temps s’était arrêté.

Comme toutes les activités, l’exploration comporte des règles qu’il est très important de respecter. En voici quelques-unes qu’il ne faut surtout pas enfreindre :

  • Ne pas forcer pour entrer dans les bâtiments.
  • Ne rien prendre ou laisser sur place.
  • Ne pas abîmer ou détruire le lieu.
  • Refermer derrière soi.

Ces règles doivent aider à conserver le spot dans son état actuel. La dégradation des lieux d’exploration est aussi l’une des raisons pour laquelle nous n’avons pas partagent l’emplacement de ce lieu.

NB/ Je sais que beaucoup de gens vont reconnaître ce lieu et vont le nommer, mais ça ne sera pas dit par moi.

Par/ Djeghim Chaouki

Exploration urbaine L’exploration urbaine, abrégé urbex (de l’anglais urban exploration), est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme. Nicolas Offenstadt la définit ainsi une “visite sans autorisation et le plus souvent sans but lucratif de lieux délaissés ou abandonnés”1. Elle possède ses propres principes, pour certains un véritable “code” de conduite de l’urbex, visant à préserver les lieux et les protéger au maximum (entre autres, en dissimulant les adresses des spots – surnom donné aux lieux abandonnés – afin d’éviter d’y attirer des casseurs ou des voleurs). Cette activité inclut la visite de lieux cachés ou difficiles d’accès, tels que des manoirs, des écoles, des entrepôts désaffectés, des hôpitaux ou sanatoriums, etc. Dans certain cas plus rares, la pratique s’étend à des lieux explicitement interdits comme des tunnels de métro, des catacombes et des rooftops (sommets d’immeubles, monuments…). Elle regroupe ainsi diverses activités dites « underground » comme la « cataphilie », la « toiturophilie », et elle est très liée à certaines activités sportives telles que l’escalade ou le parcours. L’explorateur urbain est communément désigné par le néologisme urbexeur. La pratique s’est très vite répandue avec l’émergence des réseaux sociaux et plates-formes vidéo, notamment grâce à YouTube. Aujourd’hui l’Urbex se transforme dans certains lieux en “tourisme de ruine” où des tours operators prennent en charge la visite de lieux abandonnés, à Berlin, Görlitz ou Détroit. Source (wikipedia.org)

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