GROTTE DE GLACE (Takouatz Guérissène)

[Rapport d’activité]

Lorsqu’on parle de « GLACE SOUTERRAINE» notre imaginaire gribouille tout de suite un spectacle magique entièrement blanc avec les camaïeux bleus renvoyés par les bulles d’air concentrés dans la glace. Dans Takouatz Guérissène, aucune image ne ressemble à cela car son altitude ne permet pas la formation de glaciers. En revanche, des spéléologues français ont laissé comme archive un bulletin de notes témoin leurs découvertes, observations, relevé topographique et prédictions. Ils ont décrit des blocs de glace en 1977 et prédit sa disparition avec la hausse de température prévu au fil du temps. Notre engagement implique la vérification en ce temps froid, mais vite nous nous somme basculé dans un stupéfait univers à l’opposé de nos attente. La glace s’est fondue ! Nous comprenons aussitôt l’impact du réchauffement climatique sur le karst.

Déroulement :

En destination vers Djurjura au Sud de Timedouine, nous somme trois pour l’expédition de la grotte de Glace dite « Takouatz Guérissène » : Amine, Djamel et Hadil. Nous entamons de suite la marche de presque une heure après une arrivée sur les lieux à 10h du matin. Nous nous installons à l’entrée de la grotte pour un moment de repos de 30mn. Une casse de croute est requise. Une fois gagner en énergie, nous enfilons ensuite des vêtements chauds et portons le matériel nécessaire en cordes, mousquetons et plaquettes. La morphologie de la grotte est facile à la lecture.

Une galerie principale de 50m de long et 30m de large conduit à deux allées, une inférieure à droite et l’autre supérieur à gauche. Et c’est la traversé gauche qui nous intéresse dans cette exploration. Après quelques montées sur des blocs de roche, nous atteignons le puits (P35) menant à -22m de profondeur, là où est supposé être la glace formée en 1935 avec dessus une cheminée. Toutefois, il y a une remarquable sécheresse ainsi qu’une température de 9°. De suite, Djamel installe une voie sur la tête du puits. Nous le rejoignons au fond. Une belle descente dans le vide accompagnée de quelques gouttelettes d’eau sur la tête. Leurs bruits lui étaient aussi attendrissants. Nous ressentons une forte énergie positive émanait de la combinaison de l’air, la roche, et l’eau. À droit, un appendice conduit à un méandre à -35m et sans issu. Alors qu’à gauche, à moins deux mètre, nous trouvons deux boyaux, le premier est très étroit à même le sol rejoint une salle à 8m plus bas vers la galerie fossile qui aboutit à la galerie principale d’un côté et le puits (P70) d’un autre côté, tandis que le deuxième est surélevé de 3m mais sans reste issu.

Néanmoins aucune glace n’est perçue pendant l’exploration, la grotte mérite une élaboration d’étude et recherche scientifique afin d’expliquer les véritables phénomènes conduisaient à la fonte des glaces. Un potentiel inévitable sur les réflexions environnementales ainsi la portée sur la préservation des grottes.

Enfin, vers 18h, nous nous mettons au milieu des arbres. Amine allume le feu, Djamel dresse la quaâda, et Hadil prépare un repas chaud : des lentilles. La chance nous a été bénite jusqu’à la fin, la douceur de l’air, la lune en croissant et le ciel plein d’étoiles !

Par// Hadil Rabah

Source// Spéléo club d’Alger

Un commentaire

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