De Ibn Ziad à Benchergui ‘Constantine’

Dans la randonnée il y a randonnée et randonneurs!
Vous me dites comment ça ?
Et je vous réponde
Il y a ceux qui fonds de la randonnée pour leur plaisir ! et ceux qui créent la randonnée pour le plaisir de tous.
Et vous me dites expliquer nous ça.
Et je vous réponds en ;
L’itinéraire, le balisage du chemin, l’indication des points. Des chausses que la plupart des randonneurs ne remarquent même pas, pour eux un chemin et une piste qui les mène où ils veulent tout simplement, mais, et je dis mais ! Il y a un autre genre de randonneur, ceux qui font attention à tout ce qui rend une randonnée, une simple promenade de plaisir en faisant attention à bien mettre les indices importants voire même critique dans certains cas pour que ceux qui suivent ne perde pas leurs chemins.
Et vous me dite préciser svp?
Une autre question de votre part !
Et je vous réponds ! par en premier temps mètre leurs connaissances et leurs savoirs à la porter de tout le monde, en déterminant le chemin par le placement des marqueurs pour les endroits importants, ces signes sont de différentes manières, certains signes avec des pierres, d’autres par la peinture, et d'autres par des bouts de bois, etc...

J'espère avoir éclairci votre chemin.

De Ibn Ziad à Benchergui ‘Constantine’

Et voici aujourd’hui, un nouveau trajet qui a été mis en ligne sur le site Wikiloc par le spéléo club Constantine-SCC25, que nous partageons avec vous afin de créer une banque de données pour les sentiers pédestres disponibles dans cette ville “un projet qui, malheureusement, a été marginalisé par les associations affiliées au tourisme de montagne dans cette ville au profit d’autre intérêt personnel, hélas”.

Les sorties du 12 janvier, ou plutôt le 12 Yennayer, sont devenu presque une habitude pour les membres du club pour ouvrir de nouvelles piste de marche afin de rendre les sentiers de notre ville une destination pour les amateurs de randonnées.

Nous avons commencé à planifier de mettre ce chemin sur la carte il y a des années, mais les opportunités ne nous ont pas permis avant 2021. Où nous avons parcouru le chemin pour voir et déterminer les pistes et endroit favorable pour une marche sans difficulté surtout en ce qui concerne l’approvisionnement d’eau.

Ce jour-là, le 12 janvier 2023, prêt d’Ain Loucif en plein centre du village nous avons pris le chemin direction la cité de Benchergui dans la willaya de Constantine, à travers des zones peuplées à une époque antérieure en essayez de passer par le sommet du mont KarKara, si possible, au fur et à mesure que nous montrent ce jour-là, les nuages bas et le brouillard recouvré le Djebel de Karkara, il faut dire que la météo prévoit une journée nuageuse accompagnée de faible pluie ce qui va me rendre la tâche plus difficile à traverser cette montagne, mais cela ne m’aurait pas dérangé car le jour commençait à peine et je n’avais pas atteint son pied encore.

Par la route sans nom reliant Ibn Ziad et le village d’El-Anab, en passant par le cimetière d’Iben Ziad où repos mon ami Daara El Arbi l’un des pionniers spéléologues dans cette région, “qu’il repose en paix », ici nous trouvons la deuxième source d’eau, qui est la source du cimetière « Ain El Djebana » une source construit par les habitants pour les visiteurs du cimetière. “Ici, malgré l’entretien qu’elle reçoit, elle est à sec.

Plus haut à Aïn Djebbour elle aussi et à sec cette année de plus, le chemin continu à travers les fermes des familles d’El Djeraied et Bella où se trouvent les ruines roumaines et les grottes Troglodytes de Chettaba jusqu’à El Ayoune une autre source d’eau très important par une montée un très fatigantes à cause de sa dénivelé positif mais belle par son paysage.

Encore plus haut à 970m d’altitude se trouve Ain El Barkouk ou la source des pruneaux une source construite à l’intérieur de la forêt de Chettaba par les gardes forestiers, en temps normal, cette source pompe des quantités importantes d’eau potable, mais cette année, en raison de la sécheresse, la quantité d’eau qui en sort est presque négligeable, un peu plus haut Ghabet El Megharoual a 1000m d’altitude, ici une vue imprenable sur la région. Malheureusement, le brouillard et les nuages couvrent toujours la majeure partie du mont Karkara, ce qui m’a fait changer mon programme en prenons la route parallèle qui mène à la Zaouïa de Sidi Slimane. De là jusqu’à la forêt d’El Djebasse c’est du gâteau pour les randonneurs téméraires car cette partie du chemin et d’un niveau 2 sur l’échelle des randonnées.

A 12h 45m j’ai atteint la Zaouïa de Sidi Slimane après quatre heures de marche un autre bel endroit négligé qui est susceptible de disparaître malgré son histoire mouvementée. Oui, ici les familles Constantinoise venaient pour passer leurs vacances surtout au printemps, une sorte d’évasion des tracas de la ville, où l’eau fraîche et l’air pure en abondances, un lieu de culte et de repos.

Malheureusement, comme d’habitude, tout ce qui est beau dans cette ville est voué à disparaître. Ce lieu est devenu un lieu d’indécence malgré tout le bien qu’il a fait et donné aux habitants de Constantine, là aussi tous les sources sont à sec même le puits, ici on a dépassé la moitié de la randonnée et tous ce qui reste n’est qu’un dénivelé négatif.

À 1,5 Km toujours sur la route pister se trouve les ruines de l’Ahnnache un ancien fort romain abandonné et marginalisée lui aussi, où certains pilleurs de ruines ont effectuait des fouilles irresponsables avec de gros engins à la vue de tous pour chercher soit disons ses trésors, un peu plus bas sur Djebel El Djebasse à 1 km on trouve Bordj Al-Assa une tour construite dans les années 90 du siècle dernier afin de surveiller les mouvements des terroristes, d’ici une vue panoramique au-delà de l’imagination. D’ici, on aperçoit le rocher de Constantine, l’ensemble du plateau de Hamma Bouziane, Bekira, Messaoud Boudjeriou, “autrefois Ain Kerma ” et plusieurs villages et fermes, une vue imprenable, là, nous avons pris notre déjeuner et nous avons continué notre route à travers la forêt d’El Djebasse, en passant par sa carrière abandonnée, jusqu’à Benchergui, où nous sommes arrivés vers 16h00 après avoir parcouru environ 22 km en huit heures de marche. Par là nous avons pris le bus vers le centre-ville de Constantine.