Une figure lumineuse de la spéléologie en Algérie nous a quittés.

Le vendredi 19 juillet 2024 à 21h50, s’est éteint Redha Hamchaoui, à l’âge de 46 ans, après un long et courageux combat contre la maladie. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu, côtoyé, et admiré — au sein de son association, mais aussi bien au-delà.
Ce n’est pas seulement un club, ni une ville, mais la communauté spéléologique algérienne toute entière qui rend aujourd’hui hommage à cet homme dont l’engagement, la passion et l’esprit de transmission ont profondément marqué notre discipline.
Redha n’était pas un simple pratiquant. Il était un bâtisseur, un passeur de savoir, un compagnon de cordée fiable et généreux. À travers ses gestes, sa présence sur le terrain, ses conseils aux plus jeunes, et son attitude toujours empreinte d’humilité, il a su représenter ce que la spéléologie a de plus noble : l’effort silencieux, l’amour de la nature cachée, la rigueur sans prétention.
Durant des années, il a été une force tranquille et constante au service de son club de Béjaïa, sans jamais chercher la lumière, préférant l’ombre des grottes à la mise en avant personnelle. Mais ce sont justement ces valeurs — discrétion, dévouement, sincérité — qui ont gravé son nom dans la mémoire de ceux qui pratiquent les sports de montagne avec cœur et conscience.
Redha faisait partie de ceux qui fédèrent sans bruit, de ceux dont l’absence se fait ressentir bien au-delà des mots. Aujourd’hui, des photos resurgissent, des souvenirs émergent, des récits sont partagés entre spéléologues de tout le pays — et tous disent la même chose : il était un homme vrai, un frère de terrain, un exemple.
Les spéléologues algériens s’unissent dans une pensée commune, une prière sincère, un respect profond. À sa famille, à ses proches, à ses compagnons de cordée, nous adressons nos plus sincères condoléances.
Puisse Allah l’accueillir dans Sa miséricorde, lui accorder la paix éternelle, et faire de ses actions ici-bas un trésor pour l’au-delà.
Redha, ton souvenir reste vivant.
À jamais dans nos cœurs, à jamais dans nos grottes.
























