Les traces de notre révolution glorieuse

Pour réussir il faut un quart de savoir un quart de faire un quart de savoir faire un quart de faire savoir

Sortie : Exploration

Durée : une journée

Le lieu : le Nord-Constantinois

Objectif : explorer et découvrir une partie de la face cachée de notre histoire.

Participants : Quatre (04)

Noms : Chaouki Djeghim, Yazid Boulhabal, Ismaïl Badisi et Djeghim Ahmed.

La date : 19 juin 2021.

J’avais entendu parler d’elle, mais je ne la connais pas. Je l’ai mis dans mon programme pour mes futurs travaux jusqu’à ce que je l’oublie. Ma principale préoccupation au cours de ces sept dernières années a été de préparer le terrain approprié et de former une équipe soudée basée sur les principes de l’exploration, l’exploration et la découverte je l’ai mis en seconde position.

Un jour mon amie Yazid ma contacter pour me parler de cette grotte, ce qui m’a rappelé d’elle. Alors j’ai décidé de rendre visite à cette merveille, le 19 juin 2021 avec une petite équipe de mon club le SCC25 « spéléo club de Constantine », Ismail Badisi, “un chef scout” Djeghim Ahmed “mon fils”, accompagné de mon vieil ami et voisin Yazid Boulhabal un “plongeur professionnel”.

Ce jour-là et comme à l’habitude des jours d’été du bassin méditerranéen, était chaud depuis le matin une forte chaleur et un taux d’humidité très élevé. Nous nous sommes dirigés vers le nord de Constantine où notre ami nous attend pour nous amener à l’historique Wilaya II ou l’offensive du 20 août 1955 a été préparée afin de donner un grand éclat à la révolution. À l’un des fiefs de cette glorieuse révolution.

À notre arrivée, nous n’avons pas voulu attirer l’attention des habitants de la région afin qu’ils nous ne dérangent pas. L’entrée de la grotte est située au milieu d’un groupe de roches brunes à l’intérieur d’une forêt de buissons. Son entrée fait à peine un mètre de longueur s’élève à peine pour permettre à un homme d’entrer.

Devant l’entrée de la grotte nous avons échangé opinions, Nous n’étions pas pressés d’entrer à l’intérieur, elle ne s’échappera pas la moitié du travail et fait déjà, notre discussion principale ce composer sur une partie de l’histoire de sa découverte qui sera consignée dans le rapport.

Cette une grotte située au Nord-Constantinois était une parmi les milliers de maquis de la guerre de libération, “où les moudjahidines fabriquer des bombes et réparer des armes” elle fait partie de notre glorieuse histoire, heureusement que son entrée ne révèle pas ce qu’elle cache.

L’entrée de la cavité donne sur une petite chambre où on a trouvé une petite colonie de pas plus de dix-huit individus de chauves-souris. Dans le passé, à notre connaissance, elle en regorgeait de milliers. Que s’est-il passé ? Est-elle à l’intérieur ? Des questions que nous ne sommes posées au fur et à mesure de notre progression, qu’est-ce que c’est passé ?

Deux couleurs dominent les murs, tantôt rouge ocre et tantôt blanc grisâtre. Nous glissons à travers un couloir qui descend plus loin dans une autre chambre beaucoup plus grande, puis cette dernière s’ouvre sur une grande salle, au fond se trouve un trou qui semble être nouvellement creusé.

À cet endroit tout est normal, l’aventure aurait pu s’arrêter, mais notre expérience et avec des techniques d’exploration qui nous ont permis de continuer et d’aller plus loin dans des labyrinthes sans fin, au fur et à mesure que nous avançons nous découvrions plus. Jusqu’à ce que nous atteignions l’endroit que les moudjahidin utilisés pour réparer les armes, à travers ces couloirs étroits, nous avons trouvé les restes d’une mine antipersonnel que nous avons laissés sur placée probablement mis là contre d’éventuelle intrusion protègent ceux qui se trouvaient à l’intérieur.

À l’endroit X, nous avons trouvé un arsenal complet de fer et d’éclats de bouteille de gaz industrielle, ainsi que du matériel complètement détruit. Notre observation est renforcée par la couleur gris-noir qui recouvre les parois de la salle et les couloirs résultant de la fumée qui indique l’activité à cet endroit-là.

Peu de gens savent ce qui se passait dans cette grotte, d’ailleurs, le colonisateur n’était pas au courant de l’activité révolutionnaire qui s’y déroulait jusqu’à environ de l’année 1958, quand elle fut complètement détruite, surtout dans ses parties profondes où les fissures apparaissent dans la roche intérieure avec un grand cratère au centre de la salle indiquant l’intervention de l’armée coloniale pour sa destruction.

Nous sommes sortis en laissant tout tel qu’il est, en espérant que personne ne sache où elle se trouve, afin que ce qui est arrivé aux autres grottes ne lui arrive pas, car les opportunistes sont toujours à la fut de quelconque découverte pour un éventuel pillage et vandalisme.

Par/ Djeghim Chaouki

Ils ont bâti une nation. Ils restent un peuple de pionniers dont les rêves personnels doivent s’emboîter dans le rêve collectif. Ils conçoivent le pire comme un tremplin vers le meilleur.

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