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Canyoning à Constantine – Spéléo Club Constantine
Spéléo Club Constantine Canyoning,SCC25 Canyoning à Constantine

Canyoning à Constantine


Chaouki entrain de placer un coinceur maison avec une pierre et une sangle

Bût : Exploratoire

Durée : 10 heures

Difficulté : T5 dur

Le lieu : le ravin difficile, le mont djebel chettaba, daïra Ibn Ziyad, wilaya de Constantine

Objectif : relever le défi, rechercher un avion de chasse de l’époque coloniale, classement et recherche d’herbes médicinales.

Participants : deux (02).

Noms : Chaouki Djeghim, Mohammed Brihmat.

La date : 29 octobre 2020.

L’occasion : L’anniversaire de la naissance de notre prophète Mohamed (sws)

À la fin des années quatre-vingt du siècle dernier, nous, membres de l’Association de spéléologie de Constantine, ce qui nous manquer n’était ni la volonté ni la détermination pour relever tout défi afin d’explorer des endroits accidentés et difficiles d’accès à la recherche des grottes ou des gouffres, ce qui nous arrête toujours et nous gêner, c’été le manque du matériel et d’équipement nécessaire pour cela. Nous savions que ces endroits ne disparaîtraient pas et ne seraient pas perdus simplement parce qu’ils n’étaient pas explorés, nous avions l’habitude de mettre des règles de sécurité et de précautions, c’été la première étape avant toute sortie et tout travail que nous prévoyons d’accomplir.

Aujourd’hui, et après plus de trente ans et à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de notre prophète Mohamed (sws), le club de spéléologie de Constantine (SCC25), a décidé de suivre les traces des anciens explorateurs Constantinois et de lancer un nouveau défi dans la région d’Ibn Ziyad pour conquérir le ravin difficile (Chaaba El Ouara), du mont escarpé de Chettaba.

C’était une sortie vers l’inconnu, tout ce que l’on sait, c’est quelle est difficile et accidenté et qu’à l’intérieur d’elle, d’après les dire, les restes d’un avion de chasse appartenant à la guerre de libération ?

Déterminés pour venir à bout, surcharger par ce que nous avons pu emporter comme matériel. Nous sommes passés par la route départementale 134 qui reliant la commune d’Ibn Ziyad à Oued Athmania, jusqu’au pied de la montagne, où se trouvent les anciennes carrières. Par la suite nous prime un chemin escarpé verre le village abandonné de Cheikh Zouaoui, à travers Chaabaet Aïn Bou Touil et Chaabaet Djafria jusqu’à celle qu’on appelle Ech Chaaba Ouachia ou plus communément Ech Chaaba El Ouaâra tous ces petits cours d’eau qui se déversent dans Oued Begrats qui à son tour alimente le fameux Oued Rummel, arrivés à dix heures au point X. Nos premières craintes et nos préoccupations étaient que l’équipement de sécurité ne va pas nous suffire et fera défaut dans notre quête, et nous poussera à rentrer malgré tous ces efforts. Après l’avoir inspecté, nous avons remarqué un petit manque pas méchant que nous avons pu contourner facilement.

Les premiers pas vers l’inconnu sont difficiles, mais dès qu’on commence à descendre le brouillard se dissipe et l’aise la place à la curiosité, des vues à couper le souffle qui nous ont accueillis au fur et à mesure que nous progressons, surtout la partie que nous avons appelé le point de non-retour, des falaises profondes dépassant les 40 mètres.

Nous avons équipé plusieurs parois ont laissons cet équipement en place pour une possibilité de revenir sur nos pas. Une autre crainte nous prenait à chaque pierre déferlante de crainte qu’elle nous tombe sur la tête, des pierres déplacées par les bergers avec leurs troupeaux de moutons paissent l’herbe en haut. Tout au long du canyon nous avons dû circonvenir au fur et à mesure que nous avancent afin d’utiliser le minimum de ce que nous avons, pour éviter d’être coincé à cause d’une pénurie de matériel, arriver à l’embouchure du canyon verre 15H 30, après un effort énorme. Tout en sueur malgré la basse température du canyon.

Un dénivelé de plus de 250 mètres sur une distance d’environ 600 mètres. Avec une forte densité d’arbuste et d’herbes entremêlées des épines de framboise un nid de rivière mêlées de roches, tout ça éteint des grands obstacles qu’on n’a pas pris au compte au début et qui nous ont ralentis et déviés de ce pour quoi nous sommes venus. Dans un endroit ensoleillé de ce beau soleil de printemps loin des rochers nous avons enlevé notre équipement, changé nos vêtements et pris un autre chemin pour le retour chez nous, laissant derrière nous le mystère de cet endroit pas encore résolu, dans l’espoir de revenir bientôt pour une fouiller plus précise dans chaque coin et recoins de cet Chaaba, même si cela nécessite un bivouac.

À suiv…

Par/ Djeghim Chaouki

رُبَّ أخٍ لك لم تلدهُ أُمك

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